Par André Carpentier
«La gare, érigée en point de repère au nœud des circulations, se pose comme centre civique de la collectivité.»
«Le secteur de la gare de Saint-Lambert : Recycler l’existant», Marie-Ève Coulombe, Sébastien Desparois, Karine Durocher, Simon Goulet Vert Cube — Collectif Dialogue
Ces gares, où abonde une symbolique de l’espace à traverser, à conquérir, se tiennent tels des blocs ancrés dans le paysage urbain. Le Robert Historique de la langue française nous révèle en substance que le mot gare, emprunté au langage maritime de la fin du XVII° siècle, s’est étendu au vocabulaire des chemins de fer au XIX° siècle, désignant les installation pour l’embarquement et le débarquement (encore la terminologie maritime) des passagers et des marchandises, puis au vocabulaire des transports maritime, routier et aérien.
Dans la constellation sémantique du mot gare appliqué au train de voyageurs et au bus, on rencontre des mots-clés. En voici une quarantaine présentés par ordre alphabétique.
Aller-retour. Annonces. Arrivée. Attente. Billet. Bus. Consigne. Correspondance. Dépanneur. Départ. Direct. Empressement. Énervement. Express. Fatigue. Foule. Guichet. Hall. Horaire. Kilomètres. Lecture. Pas. Passagers. Porte. Quai. Réservation. Restauration. Retard. Sac. Salle des pas perdus (non pas des voyageurs qui ne sont pas perdus, mais des pas qu’on perd en attendant son train). Siège. Tableau — des arrivées et des départs. Taxi. Terminus. Tourisme. Train. Valises. Voyage d’affaires. Voyageurs. Wagon.